- 25 novembre 2019
- | Source: Sanilec
Kiwa certifie les chaudières CC Remeha pour le mélange à l'hydrogène
Remeha est la première entreprise à obtenir ce type de certification
Remeha, l'un des principaux fabricants de solutions de chauffage intelligentes, est la première entreprise à recevoir un certificat de l'institut de test Kiwa pour l'utilisation de l'addition d'hydrogène dans les chaudières des maisons privées. Remeha a reçu le certificat pour différents types de chaudières à gaz naturel.
La transition énergétique bat son plein en Europe. L'un des moyens de réduire les émissions de CO2 consiste à ajouter de l'hydrogène au gaz naturel. Cette technique, également connue sous le nom de 'mélange', peut se faire relativement facilement via le réseau gazier existant dans la rue. L'infrastructure existante et les chaudières certifiées peuvent être utilisées. Chaudières Remeha certifiées Kiwa au gaz naturel, auxquelles un maximum de 20% d'hydrogène peut être ajouté.
Dans un premier temps, la certification ne s'applique qu'au marché néerlandais, mais d'autres pays pourront bientôt suivre. Selon Remeha et Kiwa, les Pays-Bas, qui veulent se défaire plus rapidement des combustibles fossiles, peuvent en théorie faire le pas vers un mélange demain.
"L'Europe est confrontée à un énorme défi pour atteindre ses objectifs climatiques. Le principe du mélange d'hydrogène est peut-être le moyen le plus pragmatique de faire rapidement un grand pas vers les objectifs de réduction de CO2 que nous poursuivons", déclare Christophe Leroy, directeur général de Remeha Belgium. "Cette certification souligne une fois de plus que Remeha est déjà prête à apporter une contribution significative à la réduction des émissions de CO2. Les calculs officiels montrent qu'avec un mélange de 20% d'hydrogène gazeux et de gaz naturel, une réduction de 8% du CO2 est déjà réalisable.
Comme Kiwa l'a démontré l'année dernière aux Pays-Bas, il est relativement simple pour les exploitants de réseaux d'adapter ce dernier à la distribution de l'hydrogène. Cependant, le passage à l'hydrogène à 100% nécessite un solide apport en électricité verte. A court terme, le mélange à 20% est donc plus réaliste, car la quantité d'hydrogène disponible est encore très limitée.