00:23 –
Dans la dernière émission, nous avons déterminé le niveau de sol. La société de démolition a rasé les écuries, et nous nous sommes intéressés au recyclage de ces déchets.

Notre chantier était ensuite préparé pour l'étape suivante.
01:08
Dans cette émission, nous allons économiser 10 heures de travail, soit près de 400 euros.

Les chaises de construction sont un élément essentiel d'un chantier de construction: c'est un peu comme transposer le plan de l'architecte directement sur le site de construction.
01:28
L'entrepreneur repère l'angle droit sur le plan, comme il a été mesuré par le géomètre. Pour l'architecte, c'est aussi l'occasion de commencer à prendre ses mesures.
01:37
Nous avons donc un bon point de départ, l'angle de la maison. A partir de là, nous traçons les lignes de base.
01:46

01:58
On place ensuite les planches. Ce sont don nos chaises, qui sont reliées entre elles par des cordes.
02:13

02:30
L'entrepreneur explique que nous prenons d'abord les mesures à un mètre en dehors du terrain, et à partir de là, on pose les chaises, afin de pouvoir passer avec la grue sur le terrain.
02:58
Nous installons les lasers. Nous nous basons sur le niveau de sol que nous avons déjà déterminé plus tôt.

Ce niveau de sol est transposé au terrain. Le laser mesure à 1 mètre du sol, la hauteur du niveau 0 est alors indiquée au crayon sur les piquets.

Hans visse les planches, le haut des planches correspond au niveau du sol fini.
03:18
Nous vissons les planches, le haut des planches correspond au niveau du sol fini.
03:26
Nous dégageons l'évacuation. Elle se trouve sur le passage latéral du terrain. L'ancienne canalisation doit clairement être remplacée, elle est donc démolie et évacuée.
03:30
Bart vérifie avec le laser la profondeur du branchement avec les égouts par rapport au futur niveau de sol.

Pour la sécurité, la fosse doit être rebouchée. Le point de raccord est couvert de plastique afin de ne pas être bouché par la terre.
03:50
Les planches sont placées autour, et les axes horizontaux sont marqués à l'aide de cordes tendues.
04:11
Chaque axe est numéroté, comme sur le plan. les 6 axes horizontaux qui correspondent à la largeur sont numérotés de 1 à 6.
04:48
Le terrain est donc quadrillé, comme sur une carte...
04:45 –
Des 'ponts' sont maintenant prévus, c'est-à-dire les interruptions entre les chaises, pour que les véhicules puissent circuler sur le terrain.
05:12
Sur le plan de l'architecte, on voit où la fosse septique et la citerne de pluie doivent être placées. Nous nous basons sur les axes pour marquer le sol à l'aide d'un marqueur fluo. Nous enroulons à nouveau les cordes, pour que les pelleteuses puissent commencer le travail.
05:30
L'installation de la fosse et de la citerne peut prendre une bonne journée, à condition de bien coordonner la progression. A vous de vous organiser.

Les citernes doivent être en place avant de lancer les travaux de fondation et de raccordement aux égouts.
06:11
L'entrepreneur indique à la pelleteuse le niveau supérieur de la fosse. Les pelleteuses ne peuvent évidemment pas creuser là où viendront les fondations.
06:24
Ce qui se trouve sous terre ne pourra évidemment plus être modifié par la suite, tout doit donc être mesuré avec précision.

Au-dessus des citernes, le chantier accueillera le carport, elles doivent donc être à bonne profondeur par rapport au niveau de sol et posée avec la bonne inclinaison vers le circuit d'égouts.
06:32
C'est une question de centimètres, et le sous-sol doit également bien être de niveau et stable. Les citernes très lourdes sont donc posées sur une couche de stabilisé, la citerne de pluie de 15.000 litres pesant pas moins de 6.850 kg! Le stabilisé a été livré tôt ce matin.
06:58
La citerne de pluie en béton est placée en premier.

La pose de la citerne est une manœuvre sécurisée qui se déroule sans encombre, pour un résultat parfaitement de niveau. Ces hommes savent ce qu'ils font, pas le moindre doute là-dessus.

Pour fixer la citerne, le trou est simplement rebouché de terre.
07:15
La fosse septique de 2.100 litres est placée juste à côté de la citerne de pluie. L'équipe de construction a creusé à la profondeur idéale et pose la structure de niveau. La fosse septique doit obligatoirement être certifiée pour ses niveaux d'étanchéité et de résistance.

La fosse septique est légèrement surélevée par rapport à la citerne de pluie, mais le raccord aux égouts sera à la même hauteur. Pour la citerne d'eau, l'évacuation est placée à l'arrière de la structure. C'est cet embout noire et rond, le 'flexotank'.
07:45
Pour maintenir les citernes en place et éviter que les poches d'eau dans le sol ne remontent, elles sont en partie remplies d'eau. Vous pouvez faire venir un mélangeur à eau de la centrale à béton.
07:59
L'architecte et l'entrepreneur analysent le raccordement aux égouts de la citerne de pluie et de la fosse septique.

Lorsque tout est bon, les trous sont rebouchés, d'abord de stabilisé puis de terre pour remettre le terrain à niveau.
08:26
Tandis que nous continuons d'avancer sur le chantier, les conduites pour les égouts sont livrées.

Nous les avons fait livrer à l'arrière du terrain, pour qu'elles ne soient pas dans le chemin. Quand vous faites livrer le matériel sur chantier, pensez toujours bien où le faire déposer pour ne pas perdre bêtement du temps et de l'énergie à le déplacer par la suite.
08:55
Sur chantier, le surplus de terres est souvent un problème. Vous avez rarement d'autre choix que de les faire évacuer par une société de recyclage ou de terrassement.
09:13
Dès que les terres sont évacuées, nous pouvons commencer à creuser la 3e et dernière fosse: le conduit d'infiltration. Un peu plus profond que la citerne d'eau de pluie, à laquelle il sera raccordé, pour un écoulement naturel du surplus d'eau de pluie.

En Wallonie, contrairement à la Flandre, il n'est pas obligatoire d'aménager un système tampon et d'infiltration pour la citerne d'eau de pluie, mais c'est vivement recommandé pour éviter les débordements en cas de grosses pluies.
09:
Le conduit d'infiltration est fait d'un béton perméable, qui laisse pénétrer l'eau mais par les boues. Un système de couvercle permet d'éliminer le dépôt de boues.

L'arrivée depuis la citerne d'eau se situe sur le côté. Lors de la pose des conduites d'égout, nous allons aussi poser la canalisation de jonction entre la citerne et le système d'infiltration.
10:10
Lorsque que les fosses sont rebouchées, la grue peut quitter le chantier et nous pouvons le préparer à l'étape suivante. Les piquets et les chaises sont remises en place, et les cordes sont tendues pour indiquer les différents axes. Nous devons à présent tracer les fondations, en respectant le plan de l'architecte dans les moindres détails.
10:34
Poser les axes nous prend une longue journée. En travaillant à 2 avec l'entrepreneur, nous économisons sur la main-d’œuvre. Nous arrivons à une économie totale de 160 heures de travail, soit 6400 euros de dépenses en moins.
10:50
Dans la prochaine émission, nous creuserons les fondations. Nous devons aussi préparer le coffrage, car les fondations arrivent plus haut que le niveau actuel du terrain. Nous creusons et réalisons le coffrage nous-mêmes mais notre entrepreneur nous guideras dans notre démarche.
A suivre = OBETON
Les citernes utilisées sur ce chantier ont été fabriquées selon un tout nouveau concept très pratique pour les gens qui construisent eux-mêmes leur maison, et nous nous sommes intéressés à leur fabrication.

Pour un travail propre et réussi, il vous faut un environnement propre. Telle est la philosophie de l'entreprise, qu'elle applique directement à ses entrepôts; pour une entreprise qui traite de telles quantités de ciment, de sable et de gravier, il fait étonnamment propre.

Les citernes bien alignées sont toutes identiques. C'est la production du jour: 40 citernes seront fabriquées aujourd'hui. Car pour une production rapide et optimale, on ne produit par jour qu'un seul type de citerne, pour ne pas devoir changer à chaque fois le moule. Aujourd'hui, ce sont des citernes d'eau de pluie numéro 5.

La production entièrement automatique est à commandes numériques. Lorsque l'opérateur lance la production, des chariots de béton sec arrivent de la centrale à béton. Il est déversé dans le silo blanc puis acheminé par bandes transporteuse vers le malaxeur mobile.

Entre-temps, un autre moule est mis en place et fixé au sol dans les ouvertures prévues à cet effet. Le moule, c'est le coffrage que l'on voit à l'envers, avec le bas vers le haut donc, car la citerne est coulée à l'envers.

Les parois et le fond de la citerne sont d'abord quadrillés d'une armature métallique.

Ensuite, le béton à séchage rapide est coulé depuis le malaxeur mobile, suspendu au-dessus.

Le béton coule dans le coffrage et forme ainsi les parois de la citerne. La partie supérieure, qui formera donc le fond, est coulée jusqu'au bord.

Afin d'éviter au maximum les bulles d'air et d'assurer un béton aussi compact que possible, l'entreprise utilise une plaque vibrante.

Lorsque le béton est coulé, le moule est refermé à l'aide d'un panneau. Ce panneau permet d'éviter que le béton ne coule lorsque la citerne sera retournée plus tard. Le panneau est donc fixé. Il reste sous le moule retourné jusqu'à ce que le béton ait totalement durci. On limite ainsi le risque de fissure lors du démoulage.

Le moule est manipulé par système hydraulique et transporté.

La machine pose le moule là où les citernes sont démoulées.

Pendant le transport, le moule est donc retourné. Le fond de la citerne est mis en place en dessous.

Le béton est d'une qualité telle qu'il sèche extrêmement vite.

La citerne est donc délicatement dégagée de son coffrage et le noyau en acier est acheminé par le haut. C'est un peu comme construire un château de sable, mais en béton...

Puis le moule repart pour couler une nouvelle citerne. L'entreprise produit jusqu'à 5 citernes par heure de cette façon.

Le couvercle est une nouveauté de ces citernes. Il n'est posé sur la citerne que par la suite. Il comprend aussi une ouverture prévue dès le coulage qui permettra plus tard de fixer aisément le flexotank.

Les couvercles sont fabriqués un à un comme les citernes, et pour chacune il existe un couvercle différent. Tout est effectué par machine, le coulage du béton, le compactage et les vibrations. La machine ne coule du béton que là où c'est nécessaire.

Dès que le couvercle est coulé, il est manipulé puis empilé par machine, et un nouveau couvercle est fabriqué.

Cette production automatique permet de gagner beaucoup de temps et de place.

Dès que les couvercles sont posés sur les citernes, elles sont déplacées vers l'entrepôt.
Interview Jan Lauwers!
Voici ici un couvercle de citerne avec joint en caoutchouc, sur lequel on peut monter la rehausse. Dans la rehausse, une ouverture permet d'insérer un joint d'étanchéité. Il suffit de l'y pousser. Dès que c'est fait, prenez le tout; le joint d'étanchéité et la rehausse, et vous le posez sur le joint coulé dans la citerne.

Vous orientez la structure dans le sens voulu pour que l'arrivée et la sortie correspondent avec l'arrivée et l'évacuation de la citerne d'eau de pluie.

Vous pouvez facilement découper cette ouverture à l'aide d'une scie, pour en réduire la hauteur.

Restent ensuite les finitions des citernes. En général, on pose un couvercle en klinkers qui passe parfaitement autour de la rehausse et qui permet de passer d'une ouverture ronde à une finition carrée. Plus tard, on pourra opter pour une finition carrelée ou en béton. Vous pouvez ainsi avoir un couvercle parfaitement aligné avec la finition du sol.

Les citernes terminées sont donc sorties de l'entrepôt. Pour être ensuite transportées vers leur destination finale.