Autoconstruction - épisode 54

Choisir et placer un escalier en bois - Ep. 54 - Dans l'épisode 45, nous avons montré comment fabriquer notre propre escalier en béton. Mais pour l'étage supérieur, nous avons aussi besoin d'un escalier. Finalement, nous avons choisi un escalier en Z en bois et nous avons aussi appris comment on fabrique un escalier. Après cela, le fabricant installera tout dans la maison.

Transcription 

 

 

 

Dans l’émission précédente, nous avons monté les contre-cloisons dans la maison.

Nous avons recouvert le plafond au deuxième étage de plaques de carton-plâtre.

Puis, nous avons fini l’ensemble avec de l’enduit.

 

 

 

 

 

 

Dans cette émission, nous allons choisir un escalier en bois pour le premier étage. Tout sera ensuite mesuré et réalisé sur mesure, afin de pouvoir enfin procéder à l’installation dans la maison.

 


Nous confions ces travaux à des poseurs spécialisés et ne voulons pas réaliser d’économies là-dessus. Nous serons ainsi certains que le résultat soit parfait.

 

 

 

 


Pour passer du rez-de-chaussée au premier étage, nous avons coulé nous-mêmes un escalier en béton. Mais pour l’étage supérieur aussi, il nous faut encore un escalier.

 

 


Homme 1
La phase où il faut réfléchir à l’escalier euh, c’est dès qu’on se rend chez l’architecte pour établir un plan de construction. Car celui-ci décidera, en effet, quel espace est disponible pour prévoir un escalier.

Donc si vous voulez un escalier avec un palier, ou avec un quart tournant, ou un escalier droit,… il est très important de le mentionner à l’architecte, afin qu’il puisse prévoir l’espace nécessaire.
Ici, nous voulons un modèle en bois. Mais avant, nous devons bien sûr d’abord choisir un escalier!

 


Il est important de consulter les plans de l’architecte lors du choix de l’escalier. Vous aurez ainsi directement les informations techniques nécessaires.

Lorsque vous visitez le show-room, vous avez donc intérêt à prendre les plans avec vous!

 

 


Homme 2
Bonjour!


Homme 3
Bonjour. Pascal…


Homme 2
Laurens.


Homme 3
Nous sommes à la recherche d‘un escalier en bois. C’est pourquoi je suis venu ici demander quelques renseignements par rapport au genre d’escalier, au type, au matériau…


Homme 2
Je vois que vous avez un plan de construction. Nous allons donc directement jeter un œil, hein.


Homme 3
Oui.


Homme 3
L’escalier est prévu du niveau 1 au niveau 2.


Homme 2
Oui.

Donc je vois déjà que l’escalier se trouvera entre deux murs?


Homme 3
Oui.


Homme 2
Donc euh, il part ici au premier étage…

Il est important aussi de voir où l’escalier existant, l’escalier en béton arrive en haut, euh… depuis le rez-de-chaussée. Il faut vérifier aussi que nous ayons une échappée suffisante, que nous ne nous cognions pas.


Homme 2
Nous devons donc regarder sur la première marche si nous nous trouvons sous la voûte, nous devons avoir tout de même une belle échappée de 2,10 mètres. Pour que nous ne nous cognions pas la tête en descendant, contre la voûte. Cela est très important.


Homme 2
Donc ici, nous allons aussi regarder où nous arrivons en haut, comment cela se présente exactement. Je vois également qu’un petit mur sera placé tout autour. L’escalier sera donc en fait complètement enfermé?


Homme 3
Oui. C’est un escalier complètement enfermé.


Homme 2
Ok.
Une fois le plan étudié, et tous les détails liés à l’espace connus, vous pouvez réellement choisir un escalier.

 

 


Homme 1
Le choix d’un escalier dépend évidemment un peu du style de construction de la maison. Dans le cas d’une construction moderne, on opte généralement aussi pour une finition intérieure moderne. Si le style est plus rustique, on en tient également compte pour le choix, euh… de l’escalier. Pour les essences de bois, les balustrades, les couleurs, les possibilités de finition… on en tient compte.


Homme 2
Voilà, voici donc une première proposition.

Ici, vous avez le même principe que chez vous, un escalier entre deux murs.

Euh… Donc ici, vous voyez aussi un escalier avec un nez de marche.

Un nez de marche signifie... il s’agit de l’avant de la marche, comme vous pouvez le voir ici. Ceci est un nez de marche. Et la contremarche est un peu plus profonde.


Homme 3
Un peu plus profonde, oui…
Nous devons choisir un escalier enfermé entre deux murs. Outre le type de marche, il faut décider si on opte pour un modèle ouvert ou fermé.

 

 


Homme 2
Voilà.

Ici, vous voyez encore un exemple d’escalier ouvert. Cela est très intéressant parce qu’il s’agit d’un escalier allant du premier au deuxième étage. Parce que vous pouvez ainsi avoir beaucoup de lumière… euh… de lumière passant.

Il est donc aussi intéressant que vous ayez sur votre escalier du rez-de-chaussée au premier étage encore beaucoup de lumière du jour naturelle.


Homme 3
Notre choix se porterait plutôt sur un escalier fermé.


Homme 2
Oui.

Donc un escalier fermé, cela signifie que vous devez le finir joliment en dessous.


Homme 3
Et comment peut-il être fini?


Homme 2
Eh bien… Nous avons plusieurs possibilités. Soit, comme vous pouvez le voir ici, avec un panneau plaqué. On retrouve donc sur le dessous la même essence de bois que pour l’escalier.

Ou vous pouvez opter pour une plaque de carton-plâtre.
Le maître de l’ouvrage opte finalement pour un escalier en Z fermé avec un dessous en placage.

Et il étend le style épuré à la rampe, en optant pour une variante à éclairage LED intégré.

Et tant que vous êtes tout de même dans le show-room, vous avez intérêt à tester directement l’escalier.

 

 


Homme 1
Lors du choix de l’escalier, il est important que l’ergonomie soit également prise en compte. Une hauteur de marche est idéalement de 18 cm et une largeur de marche de 22 cm.

Evidemment… nous faisons toujours de notre mieux pour respecter ces valeurs idéales. Mais nous constatons hélas souvent qu’en raison de l’espace disponible, cela n’est pas possible. D’où l’importance de toujours en discuter avec votre architecte.
Une fois le modèle choisi, il faut encore choisir le matériau. Le chêne français, le hêtre et le frêne européen sont des essences couramment utilisées. Mais d’autres types sont bien sûr aussi possibles.
Homme 2
Nous avons donc en fait choisi le modèle et maintenant, il ne nous reste plus qu’à passer à l’essence de bois et alors euh, ce sera bon.

Donc euh, les essences de bois les plus fréquentes pour un escalier en Z sont le chêne français, le frêne européen et le hêtre…


Homme 1
Le choix du bois est principalement visuel. Evidemment, certaines essences sont souvent un peu plus chères que d’autres. Le budget joue donc parfois un rôle. Mais pour la qualité, toutes les essences de bois que nous utilisons pour la fabrication d’escaliers, servent également à cela. Elles sont d’excellente qualité et suffisamment robustes pour fabriquer un escalier.
La manière dont vous voulez finir ou traiter l’escalier peut aussi influencer le choix du matériau.

 

 


Homme 2
Il y a deux possibilités différentes… ici, vous voyez une finition à l’huile, et ici une finition au vernis. Une finition à l’huile est une couche pénétrant dans le bois et laissant plus sentir l’authenticité du bois. Vous pouvez sentir… Ici, on sent plus l’authenticité du bois. Si nous optons pour du vernis, il s’agit d’une couche posée sur le bois, qui reluira aussi plus et le résultat est bien plus mat au toucher.


Homme 3
Et qu’est-ce qui est le plus facile à entretenir?


Homme 2
Euh… le plus facile à entretenir est en fait tout de même le vernis, il se nettoie un peu mieux. Euh… mais comme le chêne est une essence de bois de qualité plus onéreuse, nous avons plutôt tendance à opter pour la finition à l’huile. Pourquoi? Si on renverse quelque chose sur l’escalier, et que cela pénètre un peu plus profondément que le traitement, il est plus facile de huiler à nouveau cette marche car on conserve la même couleur.
Essence de bois, finition, couleur, teinte, traitement et entretien de l’escalier…

De nombreux éléments entrent en ligne de compte lors du choix d’un escalier. Mais une fois que tout est défini, le processus de production peut débuter!

 

 


Homme 1
Tout commence par le mesurage. Comme nous réalisons tout complètement sur mesure, nous mesurons d’abord l’escalier dans la maison. Cela est toujours possible dès que les murs ont été plâtrés et que la chape a été coulée. Euh après le mesurage, un dessin est réalisé, en 2D comme en 3D, euh… il est toujours présenté pour approbation au client. De manière à ce qu’il ait en fait au préalable une très bonne idée du résultat final.
Le mesurage est surtout nécessaire pour pouvoir estimer la situation sur place et pouvoir aussi produire tous les éléments à la mesure correcte.

En mesurant la hauteur et la profondeur de la cage d’escalier, le fabricant peut ainsi s’approcher de la hauteur et de la largeur de marche idéales.

 


A partir de ce croquis de la situation sur place, on réalise un dessin numérique.

Sur la base des mesures, le nombre de marches est calculé et on obtient ainsi un modèle en 3D, à la bonne échelle. Toutes les informations techniques sont aussi rassemblées ici et converties en codes-barres, qui seront utilisés dans tout le processus de production.

 


Pour fabriquer ensuite l’escalier, il faut bien sûr du bois. Une fois le bois sélectionné et amené au bon degré d’humidité, les planches brutes sont dégauchies sur une ‘quatre face’. Il s’agit d’une machine usinant quatre faces en même temps.

Le bois sort donc directement avec la bonne forme de la machine, ce qui signifie dans ce cas qu’il est doté de rainures sur les côtés.

 


Ces rainures permettront de coller les planches solidement ensemble. Cela est nécessaire pour obtenir des éléments suffisamment grands, dans lesquels les différents composants de l’escalier pourront alors être sciés.

 


De la colle à bois dur D2 est appliquée avec une brosse sur les rainures. Puis, les pièces sont serrées l’une contre l’autre dans la position exigée.

 


L’assemblage doit sécher environ une petite heure, avec des serre-joints ou dans la presse. Ensuite, ce bois collé passe dans la machine à commande CNC pour être scié.

Dans cette machine commandée par ordinateur, le bois peut être coupé parfaitement à la bonne mesure.

 


Via le code, le bon dessin est projeté avec un laser. La planche peut ainsi être serrée dans la bonne position sur la machine.

Ensuite, la machine fait le travail!

 


Les limons sont créés de cette manière. Les marches reposeront dessus.

Les marches sont, elles aussi, fabriquées ainsi.

Toutes les pièces sortent parfaitement fraisées et sciées sur mesure de la machine!

 


A partir de cette étape, il faut tout numéroter selon le plan afin que tous les éléments d’un escalier restent aussi ensemble.

 


Nous en arrivons ainsi à l’avant-dernière étape du processus de production, à savoir l’assemblage.

Ici, l’escalier entier est monté à l’aide du dessin. On peut de cette façon contrôler si toutes les pièces s’ajustent bien.

 


Les pièces sont encore un peu poncées et dans la mesure du possible, des pièces sont même déjà collées entre elles. Mais cela dépend de la taille en laquelle l’escalier peut être entré dans la maison.

Plus le passage est étroit, moins l’escalier sera monté au début de la pose.

 


Les pièces sont enfin encore traitées avec de l’huile ou du vernis, selon le choix du client.

Après le ponçage et le dépoussiérage, une première couche est appliquée.

Plusieurs couches sont nécessaires. Entre-temps, l’escalier est donc placé dans le four de séchage et à nouveau poncé, avant de pouvoir passer à une couche suivante.

 


Tous les éléments sont finalement prêts pour pouvoir être placés.

 


L’installation commence par le montage des limons. Ces supports sont placés à gauche et à droite contre le mur et constituent la base de l’escalier, sur laquelle les marches pourront ensuite être montées.

Il est donc essentiel qu’ils soient positionnés parfaitement.

 


Ici aussi, le plan élaboré plus tôt est consulté attentivement afin de poursuivre le travail sur la même base.

 


Lors de la pose des limons, il faut tenir compte de la finition du sol au premier comme au deuxième étage.

Un sol coulé de 3 mm d’épaisseur est prévu. Cela signifie que la marche supérieure doit arriver environ 3 mm au-dessus de la chape.

Avec des cales de la bonne épaisseur, le limon peut être positionné à la bonne hauteur.

 


Plus ou moins toutes les 3 marches, ils prévoient un point de fixation avec le mur.

 


Les trous de vis sont réalisés avec une fraise conique. Les chevilles à clouer seront ainsi noyées dans le bois.

 


Le limon même fait 4,5 cm d’épaisseur. Des chevilles à clouer de 10 cm sont donc utilisées de manière à ce qu’elles soient bien ancrées encore de 5 cm dans le mur.

L’installateur enfonce la première partie dans le trou en frappant et il visse le reste, jusqu’à ce que tout soit serré suffisamment.

 


La position du second limon peut à présent être déterminée rapidement et facilement à l’aide du premier.

Il est déjà parfaitement positionné et avec un niveau, la hauteur peut donc être reportée parfaitement horizontalement.

 


Avec un bloc, on marque ensuite jusqu’où les marches viendront.

Cela est nécessaire pour pouvoir retirer le plâtrage jusque là. Les marches pourront ainsi être encastrées un peu dans le plâtrage et vous obtiendrez un beau raccord entre le mur et l’escalier.

 


Le bloc est 5 mm plus épais que les marches mêmes. Il y aura ainsi un peu de marge pour faire passer les marches entre les 2 murs.

 


Les contours sont marqués sur les deux murs, car les marches doivent être encastrées des deux côtés.

 


Avec un multitool, ils incisent maintenant le plâtrage le long de cette ligne. Avec la fine lame, ils peuvent ainsi réaliser une incision bien droite.

Il est ensuite plus facile d’éliminer proprement le plâtre sous cette entaille avec une massette à tête plate.

 


Tous les travaux de préparation sont ainsi bouclés pour pouvoir à présent monter réellement l’escalier.

 


Avec les marches et les contremarches, il ne leur reste plus qu’à suivre simplement les limons.

L’escalier est monté du bas vers le haut car ils doivent à chaque fois pouvoir d’abord placer la contremarche pour pouvoir y glisser ensuite la marche correspondante.

 


Chaque contremarche est dotée sur le chant d’une rainure, où la marche supérieure vient s’emboîter avec une languette.

Cet assemblage doit encore être renforcé avec de la colle.

Pour que cette colle de montage adaptée puisse être aussi efficace que possible, les pièces n’ont pas été traitées avec de l’huile là où de la colle doit être appliquée. Sinon, il n’y aurait pas d’adhérence.

 


Tout doit ensuite encore être vissé.

Mais avant de le faire pour la première marche, il faut encore contrôler si tout est bien droit et d’équerre.

Si tout est bon, c’est parti!

 


L’escalier a déjà été pré-monté dans l’atelier. Cela signifie que les marches sont déjà numérotées dans le bon ordre.

Et les poseurs sont ainsi aussi certains que tous les trous de vis ou assemblages goujonnés seront parfaitement ajustés.

 


Au niveau de la première marche, une colle de montage spéciale est par ailleurs utilisée pour coller la marche et la contremarche ensemble, car c’est cette marche qui doit absorber le plus de pression.

Pour toutes les autres marches, une colle à bois ordinaire suffit. Elle garantit un renfort supplémentaire, en plus de la fixation mécanique avec des vis.

 


Avec ces vis, les marches comme les contremarches sont fixées ensemble via l’arrière, et l’ensemble est fixé aux limons.

Un certain nombre d’assemblages goujonnés sont également prévus. Tout ceci fait en sorte que les différents éléments soient bien serrés les uns contre les autres et permet d’obtenir un ensemble très robuste!

 


Vu que l’escalier a déjà été monté entièrement correctement dans l’atelier, il n’est pas nécessaire de re-mesurer à chaque fois lors de la pose des marches.

Ils ont déterminé la perpendicularité dès la première marche et étant donné que les limons sont parfaitement de niveau, le reste de l’escalier suit de lui-même!

 


Les marches sont par ailleurs juste un peu plus larges que la distance entre les deux murs.

Grâce aux découpes dans le plâtrage, elles se mettront tout de même bien en place.

Par la suite, nous devrons re-plâtrer un peu nous-mêmes, afin que l’escalier soit intégré soigneusement dans le mur.

 


Pendant le montage, les poseurs prévoient toujours une protection sur l’escalier, afin de ne pas l’endommager.

 


La marche supérieure est aussi encore renforcée avec de la colle de montage et présente un léger chevauchement avec la chape. Il n’y aura ainsi pas d’espace entre le sol et l’escalier.

 


Ensuite, ils installent encore la rampe, à 90 cm de hauteur. Elle est fixée au mur avec des tiges filetées et un scellement chimique.

La bande LED intégrée se trouve déjà sur le dessous de la rampe et son câble est caché de manière invisible.

Nous devrons nous charger par la suite du raccordement électrique.

 


Le dessous est fini avec un fin panneau de placage du même chêne que l’escalier.

Il est fixé avec des vis au dessous des limons.

 


Afin d’obtenir une fixation invisible, des plinthes viendront encore contre le mur pour cacher les trous de vis.

Ils fixent les plinthes mêmes de manière solide et subtile avec de la colle de montage et une cloueuse pneumatique avec de petits clous.

 


Une fois l’escalier complètement prêt, il est enfin encore doté d’un film de protection afin de ne pas être endommagé pendant le reste des travaux.

 


Lorsque nous utiliserons l’escalier par la suite, nous devrons bien sûr continuer à en prendre soin pour qu’il reste beau!

 

 


Homme 1
Un escalier verni n’a pendant longtemps pas besoin d’entretien spécifique, en dehors des nettoyages habituels, mais peut avoir besoin après X années – en moyenne 8 à 10 ans selon nos estimations – d’un rafraîchissement.

Un escalier huilé doit tout de même être nourri chaque année avec une huile d’entretien si vous voulez conserver un beau résultat.

 

 


Nous avons confié ces travaux à des professionnels pour être certains d’un résultat parfait et n’avons donc pas pu réaliser d’économies sur ce poste.

Notre montant économisé total reste donc pour le moment à 67.310 euros.

 

 

 

 


Dans la prochaine émission, nous procéderons aux travaux de préparation nécessaires pour pouvoir finir le sol.

Avant de pouvoir carreler, nous devons d’abord faire chauffer la chape. Et pour cela, il nous faut un chauffage par le sol fonctionnant, et donc du gaz.

 

 

 

Kleurenschema
Aantal tegels per rij
Beeldverhouding
Weergave
Hoeken afronden
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