- 21 octobre 2022
- | Source: Metallerie
La ROBOTISATION et l'artisan vont de pair
FACIM a relié sa cellule robotique existante à un tout nouveau centre d'usinage à cinq axes d'HEDELIUS. L'entreprise familiale basée à Essen souhaite ainsi répondre encore mieux aux exigences de ses clients, sans perdre de vue le rôle indispensable de l'artisan.
CROISSANCE SOUTENUE
FACIM NV a été fondée en 1948. À ses débuts, l'entreprise produisait des fermetures à glissière, des réflecteurs et des moules pour le secteur du diamant.
En 1974, le déménagement du petit atelier de Merksem vers des locaux plus spacieux à Deurne s'imposait. Cet espace supplémentaire a permis à FACIM de se spécialiser de plus en plus dans le travail du métal et, plus tard, de la tôle.
Quatorze ans plus tard, l'atelier craquait déjà de toutes ses jointures. FACIM a trouvé un nouveau foyer dans une zone industrielle de Kapellen. Outre le travail de la tôle, l'usinage est devenu entre-temps l'une des activités quotidiennes de l'entreprise métallurgique.
DE NOMBREUX SECTEURS
Aujourd'hui, FACIM est active dans de nombreux secteurs. Des acteurs du secteur de l'énergie aux constructeurs de machines en passant par les chocolatiers et le port d'Anvers: tous peuvent compter sur les services fiables de FACIM.
En 2002, la production a lieu à Essen. "Nous sommes dans ces bâtiments depuis 2014", explique Niko Van Goubergen. Il a repris l'entreprise familiale en 2016 avec Loesje De Smet, la fille de l'ancien propriétaire. "Nous avons immédiatement entamé une sorte de vague de modernisation, avec de nouveaux progiciels et davantage de numérisation dans tous les domaines."
ROBOTISATION
Cette numérisation a conduit FACIM à l'étape suivante: la robotisation. Un tour avec bras robotique a pu essuyer les plâtres, et une cellule robotique modulaire pouvant charger une fraiseuse existante a rapidement suivi.
La raison pour laquelle l'entreprise familiale a frappé à la porte de Promas pour un centre d'usinage à cinq axes n'est pas forcément farfelue. "Le robot peut charger deux machines", explique Niko. "Nous étions donc toujours à la recherche d'une machine avec une entrée le long du côté gauche, afin que le bras du robot puisse opérer à la fois à droite et à gauche."


ENTREPRISE FAMILIALE
La recherche a été rapide. Par l'intermédiaire de son fournisseur Promas, FACIM a été séduit par la société allemande HEDELIUS.
"Nous sommes allés voir des machines à l'usine même. Le fait qu'elles soient entièrement fabriquées sur place et qu'HEDELIUS, comme FACIM, soit une entreprise familiale, étaient pour nous une grande valeur ajoutée. En outre, l'Allemagne est également proche de chez nous. Les pièces de rechange sont livrées dans les 24 heures et Promas dispose d'un service après-vente adéquat et professionnel."
Le choix s'est finalement porté sur une Acura 65EL d'HEDELIUS.
"Un centre d'usinage à cinq axes, idéal pour être relié à notre automatisation existante", explique Niko. "Mais il est également toujours accessible à l'avant, de sorte qu'un opérateur peut toujours encore effectuer un travail manuel, en cas de besoin. Cela rend la machine très flexible et dynamique."
"Je tiens à souligner que tout dépend de nos employés et du fait qu'ils acceptent cette évolution"
UNE BASE DE CLIENTS FIDÈLES
Avec ces deux centres d'usinage robotisés, FACIM peut désormais répondre encore mieux aux besoins de sa fidèle clientèle. "En 2017, nous avons acquis CNC Quality, un spécialiste du tournage et du fraisage. Nous avons déménagé des personnes et des machines dans nos locaux et avons ainsi acquis une énorme quantité de connaissances."
"Cela a également conduit à une belle synergie des clientèles, si bien que nous faisons maintenant souvent des séries moyennes qui reviennent aussi régulièrement. Ensuite, bien sûr, il devient très intéressant d'automatiser."
La cellule robotique est reliée aux interfaces des machines et leur donne des ordres. Ensuite, le programme de fraisage de la machine prend le relais, et lorsque celui-ci est terminé, le robot retire la pièce de la machine.
LES TRAVAILLEURS QUALIFIÉS RESTENT CRUCIAUX
"Nous sommes très satisfaits de la nouvelle machine HEDELIUS, et de la robotisation tout court. Mais je tiens également à souligner une fois de plus que tout dépend de nos collaborateurs et du fait qu'ils adhèrent à cette évolution."
"Il est facile de penser que les robots vont reprendre à leur compte le travail des ouvriers. Ce n'est pas du tout le cas: un robot ne programme pas, ne voit pas les erreurs, ne peut pas réparer."
"Les artisans restent tellement importants. Mais ils doivent être ouverts à la robotisation et vouloir apprendre à travailler avec elle. Et nous le remarquons chez nos collaborateurs: ils utilisent leurs connaissances pour faire fonctionner les fraiseuses sans personnel le plus longtemps possible."
QUE NOUS RÉSERVE L'AVENIR?
L'histoire de la croissance de FACIM n'est pas encore terminée, dit Niko.
"Nous sommes une équipe relativement jeune. Nous avons l'ambition de nous développer encore davantage sur ce marché. Nous sommes tous préparés à l'avenir. Il y a encore de la place dans notre atelier, ce qui nous permet de réagir au marché."
"Je pense que l'évolution de la numérisation a encore un long chemin à parcourir. D'une part, nos clients attendent davantage dans ce domaine – nous nous penchons parfois sur leur progiciel de gestion intégré (ERP) – d'autre part, nos fournisseurs tentent d'y répondre en rendant leurs machines plus intelligentes. Cela signifie également que les connaissances de nos artisans doivent évoluer avec elles."
"Dans ce domaine, je pense que nous pouvons encore effectuer faire des pas intelligents et, par ailleurs, nous voulons aussi développer davantage la robotisation. Mais, comme on l'a dit, vous aurez toujours besoin des bonnes personnes. C'est pourquoi nous choyons également l'équipe au quotidien et veillons à disposer d'un lieu de travail sûr et sain où il est agréable de travailler avec des machines modernes. Nous espérons ainsi attirer et, surtout, retenir les quelques perles rares qui existent encore."